Front
Le front est une surface
de séparation entre deux masses d'air de caractéristiques
thermiques différentes.
Le front est généralement
marqué par une zone nuageuse.
Il existe deux grands
types de fronts, le front chaud et le front froid.
Le front chaud est
une surface de séparation entre deux masses d'air de températures
différentes, l'air froid précédant l'air chaud.
Le front froid est
une surface de séparation entre deux masses d'air de températures
différentes, l'air chaud précédant l'air froid.
Dans l'air froid de
la perturbation, un front froid secondaire matérialise l'arrivée
d'une masse d'air encore plus froide et se traduit par un renforcement
des grains.
Coupe
verticale d'un front chaud
Un grand nombre des
nuages qui se présentent en voile ou en couche, quelque soit leur
étage, sont des nuages d'étalement, caractéristiques
du front chaud d'une perturbation. Ici, I'air chaud (en rouge) plus rapide,
s'élève au-dessus de l'air froid (bleu). Des nuages se forment
le long de la surface de discontinuité séparant les deux
masses d'air (par détente, refroidissement et condensation), et
l'on trouve, dans l'ordre, au fur et à mesure que la trace, au sol,
du front chaud se rapproche (de droite à gauche sur la diapositive):
les Cirrus et Cirrostratus (nuages de "tête'')
puis l'Altostratus et le Nimbostratus, accompagné
de précipitations et de nuages bas (nuages de "corps").
Plusieurs centaines
de kilomètres séparent l'arrivée des premiers Cirrus
du début des précipitations (soit, en un point donné,
plusieurs heures pendant lesquelles la pression atmosphérique en
surface baisse régulièrement).
Coupe
verticale d'un front froid
L'irruption de l'air
froid, à l'arrière d'une perturbation, se traduit par un
soulèvement brutal de l'air chaud préexistant. Les nuages
qui se forment sur la surface de discontinuité (front froid) sont
donc en général des nuages à grand développement
vertical: Cumulonimbus, suivis d'autres nuages identiques
ou de Cumulus, dans l'air froid postérieur, formant
"la traîne" de la perturbation. Après le passage du front
froid, de durée relativement brève, on enregistre généralement
une hausse progressive de la pression atmosphérique./
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