Les transmissions numériques par fibre optique constituent l’essentiel
des liaisons en fibre optique. En effet, la médiocrité des
composants optoélectroniques se prête mal aux transmissions
multiplexées analogiques.(Bien que certaines applications existent
dans le domaine de la vidéo et des mesures.)
D’autre part, la faible atténuation et la grande bande passante
permettent de tirer tout le parti des transmissions numériques.
Dans les grandes lignes, on retrouve l’organisation d’une liaison numérique sur câble, cependant, la faible atténuation de la fibre liée au faible rapport signal/bruit exigé en numérique permet des pas de régénération de plusieurs dizaines de kilomètres. Cela permet de concevoir des nombreuses liaisons sans répéteur, ou du moins avec alimentation locale.
2.1.1.- Emission et réception, par
l’intermédiaire d’interfaces optoélectroniques d’émission
(IOE) et de réception (IOR), ce dernier étant suivi d’une
régénération du signal numérique, avec récupération
de l’horloge en ligne.
Ces fonctions sont également présentes dans les répéteurs.
2.1.2.-Transcodage, pour passer du code
à la jonction au code en ligne. Cette opération permet la
récupération du rythme quel que soit le message numérique,
et éliminent les composantes continues et trop basse fréquence.
Elle permet la mesure du taux d’erreur moyen par comptage des manquements
observés à la règle de codage (mais non la localisation
et la correction.). Le transcodage en télécommunication optique
est unipolaire à deux niveaux (e type tout ou rien). On utilise
principalement :
2.1.3.- Surveillance du bon fonctionnement de la liaison :
- - Le code biphase pour les transmissions de données :
- 0 est codé par 01
- 1 est codé par 10
- - Le code CMI, jusqu'à 34 Mbits/s :
- 0 est codé par 10
- 1 est codé alternativement par 00 et 11
- - Les codes de blocs binaires type nBmB au-delà :
- Un bloc de n bits est traduit par un bloc de m bits. (les plus courants sont 3B4B, 5B6B, 7B8B). Ces codes sont plus complexes, mais le débit en ligne est multiplié par m/n, au lieu de 2 en CMI.
- Présence du signal en émission et en réception,2.1.4.- Télésurveillance :
- Présence de l’horloge en émission et en réception,
- Bon fonctionnement des interfaces optoélectroniques.
- Taux d’erreurs excessif.
- des répéteurs par réception des messages qu’envoient leurs systèmes de surveillance, et commandes éventuelles d’une correction,
- télélocalisation (par bouclages successifs) d’une section de câbles en défaut ou coupée.
Une photodiode : | Un phototransistor : |